permet de caractériser les affrontements qui mettent en présence des parties de forces inégales et dont l’issue en faveur du plus fort semble inévitable. L’homme sans appui ni soutien a ainsi toutes les chances d’être vaincu par son adversaire plus puissant.Pot de Terre et Pot de Fer ... un clic
Ce proverbe est tiré de l'Écriture ... chapitre XIII de l'Ecclésiaste …
Il nous rappelle que la prudence nous conseille de ne nous associer qu'avec nos égaux, si nous ne voulons pas engager notre indépendance ou compromettre notre sûreté.
On se sert de cette expression pour caractériser les débats qui s'élèvent quelquefois entre des gens de force inégale où le plus faible est presque toujours brisé par le plus fort.
Ecclésiaste ... un clicL'Ecclésiaste … celui qui s'adresse à la foule … est un livre de la Bible hébraïque, faisant partie des "Ketouvin" … autres écrits ... présents dans tous les "canons"… textes sacrés …
Il ne faut donc pas entrer en société avec plus riche ou plus puissant que soi, car celui qui le fait commet une grande faute, en aliénant sa liberté et en risquant d’être humilié ou tout au moins amoindri.
La Fontaine, dans sa table qui a pour titre : Le pot de terre et le pot de fer (livre V, fable II), fait voyager de compagnie un pot de terre et un pot de fer. Le premier est représenté comme la victime d’une association inégale car, au bout de cent pas, il est mis en pièces, étant heurté par son compagnon plus dur que lui matériellement.
Voici les derniers vers de cette fable si judicieuse dans ses conclusions ...
Ne nous associons qu’avec que nos égaux ;
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin de l’un de ces pots.
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