Les halos ont besoin de cristaux de glace pour naître. Les nuages qui abritent ces cristaux en abondance sont de la famille des cirrus.
Ils se forment entre 6 000 et 9 000 mètres d’altitude et s’étalent comme de longs filaments ou des voiles.
Lorsque leur densité est forte, le ciel devient laiteux et les chances de bénéficier de ces phénomènes augmentent singulièrement.
Le plus commun – le petit halo – ressemble à un arc-en-ciel circulaire centré sur le Soleil. Son rayon est de 22°, soit environ la distance qui sépare le bout du pouce de l’auriculaire lorsque, bras tendu devant vous, vous écartez les doigts au maximum.
Lorsque le halo est bien contrasté, il se colore en rouge sur sa bordure intérieure et en bleu à l’extérieur. Achat/Réservation possible ... Clic sur le Livre
Selon la taille et la répartition des cristaux dans la couche nuageuse, et en fonction aussi de l’extension de cette dernière, le halo sera plus ou moins intense et complet. On assiste également parfois, mais plus rarement, au développement d’un grand halo de 51° de rayon. Les plus beaux halos sont créés par des cristaux en forme de petites colonnes de section hexagonale, comme une section d’un crayon à papier. Les halos lunaires sont souvent plus faciles à voir que les halos solaires car ils apparaissent sur un fond de ciel sombre et offrent donc un contraste bien plus important. Comme pour le Soleil, la dimension du halo est telle qu’il faut que la Lune soit suffisamment loin de l’horizon pour qu’on puisse le contempler intégralement.