Cette expression datant du XVIIIéme siècle ...
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signifie régler ses différents entre les membres du même groupe sans intermédiaire et sans témoins.
L'allusion au lavage venait d'une époque où le linge sale au sens propre du terme se lavait au lavoir, en groupe et les potins et commérages allaient bon train.
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L'image véhiculé par cette expression française est qu'il ne faut pas aller au lavoir pour ébruiter les différents familiaux et laver son linge chez soi ou résoudre ses problèmes, en groupe restreint pour garder ses secrets et les empêcher de sortir.
Cette expression française a été souvent utilisée dans ce sens par Napoléon; mais Voltaire dans ses correspondances avec Fréderic II de Prusse lui attribue le sens de fautes d'écriture dans un texte, fautes qui méritent correction.
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Cette expression semble être apparue au XVIIIe siècle dans une lettre de Voltaire, parlant des poèmes de Frédéric II de Prusse et dans laquelle il déclarait : "Mon ami, à une autre fois. Voilà le roi qui m'envoie son linge sale à blanchir". Plus tard, Napoléon aurait également utilisé une formulation similaire : "Il y a des histoires qui font que le linge sale ne doit se laver qu'en famille", en parlant des nombreux conflits qui l'opposaient à ses frères et sœurs et dont il ne souhaitait pas que le peuple tout entier ait connaissance.
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Napoléon convoqua les députés le 1er janvier 1814, et là, dans un discours familier jusqu’à la vulgarité, mais expressif, fier, original, quelquefois vrai, plus souvent imprudent, comme l’est la colère chez un homme supérieur, et où l’on regrette de ne pas assez retrouver la dignité qui appartient au génie, il leur dit qu’il les avait appelés pour faire le bien et qu’ils avaient fait le mal, que deux batailles perdues en Champagne ne seraient pas aussi nuisibles que ce qui venait de se passer parmi eux.
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Après le couvre-feu des mineurs, ou la chasse aux crottes de chien, la mairie de Béziers s'attaque désormais aux cordes à linge.
La mairie, dirigée par Robert Ménard, soutenu par le Front national, a pris un arrêté interdisant d'étendre en journée le linge aux balcons et fenêtres donnant sur les rues du centre-ville.
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